Un mouvement fugitif, une ombre, un éclair ;
Sombre et douce ballade aux abords des Enfers.
Un regard sur les âmes, les yeux plein d’étincelles,
Et, mélancolique, je m’envole vers le ciel.

Perdu dans les nuages, sous un soleil ardent,
Baignée de lumière et de poussière étoilée,
Je jette un dernier œil à l’espace azuré,
Et reprends ma promenade à travers les temps.

Soudain, au crépuscule, une nymphe apparaît.
Et m’emmène avec tendresse dans la forêt,
Jusqu’au pied d’un arbre centenaire, impérial,
Foisonnant de vie et d’une beauté animale.

En un clignement de paupières, le rideau tombe ;
Et le jour se lève sur une mer de saphirs.
Dans mon voyage onirique autour du monde,
Je souhaite voir sous chaque larme un sourire.