Mes pensées sont des doigts qui souvent te caressent
Et laissent sur tes pas des sillons de tendresse
Et je rêve le soir des choses défendues
Des vestiges d’Espoir, amertume connue.

Ta peau contre ma main; délicat souvenir
La courbe de ton sein; des larmes de désir
Et ce cou gracieux qui hante encore mes nuits
Tenterait le bon Dieu, et le bon diable aussi.

Sens-tu mon souffle chaud sur ta nuque jolie
A deux doigts de ta peau qui succombe à l’envie..
Mais tu n’es que fumée et quand j’ouvre les yeux
Seul, rien n’a existé, qu’un souvenir bien vieux.